Protocole d’expérience : analyse du signal électrique bande alpha 2 (reflète l’état de vigilance du cerveau) en situation de vigilance de base.
Résultats : les extravertis ont un signal atténué par rapport aux introvertis.
Hypothèse : l’extraversion permet de rester éveillé.
Équilibre des professionnels
Protocole d’expérience : étude de la stabilité de l’équilibre avec les yeux ouverts et les yeux fermés, entre les footballeurs amateurs et les footballeurs professionnels.
Résultat : les footballeurs professionnels gardent un équilibre stable les yeux fermés. Ils peuvent donc utiliser la vision pour analyser le jeu, contrairement aux footballeurs amateurs qui doit aussi l’utiliser pour garder l’équilibre.
Références : C. P. 18
Communication : persuader par amorçage
Protocole d’expérience : pour aider les patients à se confier, une équipe leur a fait faire un petit exercice : écrire une série de mots évoquant « l’intention d’être honnête »
Résultat : taux de confession nettement plus important.
Analyse : ce principe d’amorçage conceptuel est encore flou.
Hypothèse : les neurones activés par la tâche préparatoire resteraient actifs et influenceraient les champs sémantiques « utilisable » juste après.
Exemple : dans cette expérience, après un amorçage conceptuel sur l’honnêteté, le mensonge deviendrait sémantiquement plus difficile.
Références : CP 10
Enfants : le chouchou
Protocole d’expérience : dans le cadre d’un supermarché, observation de la distance entre l’enfant et le parent, c’est-à-dire le degré de surveillance. Puis, sondage auprès des passants, pour qu’il juge de la beauté des enfants en question (mignon ou pas mignon).
Résultat : plus l’enfant est mignon, plus l’enfant est surveillé.
Hypothèse : Darwin : les individus réputés beaux ont plus de chances de réussir dans la vie. (Par exemple, ils sont plus facilement embauchés, facilement respecter)
références : CP 10
Perception subliminale
Différents travaux ont montré que l’on perçoit de façon subliminale des objets et des nombres.
Une équipe a montré que l’humain est aussi sensible au sens émotionnel d’un mot subliminal.
Protocole d’expérience : présentation subliminale du mot danger, et analyse par électrode de l’activité du complexe amygdalien.
Résultat : il y a eu activité et donc reconnaissance de l’émotion contenue dans le mot danger.
Il semble que prendre des messages subliminaux ne durent que 150 ms.
Référence : CP 10
Enfants : vitesse des objets
Des expériences ont montré que les enfants sont nettement plus sensibles aux vitesses rapides qu’aux vitesses lentes. Les neurones qui analysent les vitesses lentes ne sont pas encore matures (à l’âge de cinq ans). De plus il y a moins de neurones qui analysent les vitesses lentes que les vitesses rapides, ce qui est vrai aussi chez l’adulte.
Références : C. P. 10
Zone : Héroïsme
Protocole d’expérience : mise en place d’un jeu financier permettant aux joueurs de pénaliser ceux qui trichent par une amende qu’ils doivent eux aussi payer.
Résultat : certaines personnes continuent de punir les tricheurs quitte à se ruiner.
Observation : le noyau caudé est particulièrement actif chez ces personnes.
Or le noyau caudé est source de plaisir.
Références : CP 10
Zone : le dégoût
Une expérience a montré que c’est la même zone du cerveau qui s’active chez une personne qui crache et chez une personne qui voit quelqu’un cracher. Cette zone est celle qui nous ferait éprouver du dégoût pour des aliments avariés.
Influence de la couleur de maillot
Protocole d’analyse : corrélation entre les couleurs des maillots attribués aléatoirement et les résultats des épreuves de combats aux jeux Olympiques d’Athènes.
Résultat : les maillots rouges remportent la victoire 30 % plus souvent. Plus que cela, quand les deux adversaires sont du même niveau, les maillots rouges remportent la victoire 50 % plus souvent.
Analyse : la couleur rouge ferait appel à des structures cérébrales ancestrales l’associant à une importante concentratin en testostérone, signe dagressivité.
Alzheimer : protéine Tau
Quand la protéine Tau subie une phosphorylation anormale (elle fixe trop de groupes phosphates), alors elle ne se lie plus aux neurotubules. Par conséquent, des fibrilles s’accumulent dans les neurones.
C’est la dégénérescence neurofibrillaire.